Comme chaque année, c'est un des "pélerinages" du club depuis bien longtemps, nous avons fait une sortie club sur les lacs d'altitude du massif du Carlit, dans les pyrénées.

Cette sortie s'est déroulée sur un week-end (les 3 et 4 Juillet derniers) et comptait 6 participants (à croire que quand il s'agit de "marcher un peu" les candidats sont moins nombreux!) : William B., Eric C., Jean-Marie C., Didier L. (qui montait là haut pour la première fois), Félix R. et moi même.

Le premier jour, le samedi, nous nous sommes donné rendez-vous à l'hôtel les Bones Hores, car un petit groupe était déjà sur place depuis le vendredi soir.

Il fait très beau, grand soleil, très peu de vent et température laissant présager une journée plutot chaude.

Une fois tout le monde prêt, nous partons en direction des lacs.

Le premier "rempaillou" met d'entrée les pendules à l'heure : ça va pas être facile pour tout le monde !!  Le tabac s'est tabou !!

Pas de problèmes, on est entre amis et on cale la cadence du groupe sur le moins à l'aise.

Après environ 40 min de marche, nous voila au bord du premier lac: le Lac Noir qui est en no-kill.

Nous marquons une halte pour reprendre notre souffle.

Très peu d'activité, très très léger vent (pour ne pas dire, pas du tout) mais on décide quand même de pêcher.

Le temps que tout le monde se prépare, l'activité s'intensifie et chacun peu attaquer plusieurs gobages avec plus ou moins de succès.

J'ouvre le bal avec la première prise et ne manque pas de rappeler à tous (je m'en gardai bien avant d'avoir pris le premier poisson) : "Sur un cul de canard sombre en 16. Au fait pour rappel, les capots payent l'apéro !!"

On reste un bon moment sur le Noir car les poissons sont en activité, gobeurs, mais pas faciles. Beaucoup de refus, de loupés et de décrochés.

On décide de changer de lac pour se diriger vers le Lac Sec, un peu plus haut. Seuls William B. et moi avons sorti des poissons.

Sur le Sec activité = 0, et un peu plus de vent (il s'est levé en cours de matiné).

On pêche un peu, Eric C. réussi à prendre une belle arc-en-ciel en "pêchant l'eau". Puis c'est au tour de Jean-Marie C. qui ne manque pas de rappeller "Les capots payent l'apéro !!", bizarre on ne l'entendait pas avant son premier poisson, puis  Didier L. prend son premier poisson, toujours en "pêchant l'eau".

On ne s'attarde pas trop car il n'y a pas d'activité, et on change de lac pour monter sur le Llat.

Sur le Llat un peu de vent, et pas de gobages, enfin si quelques uns mais hors de portée de nos mouches.

On pêche un peu mais là rien.

Après un petit moment de pêche infructueuse, il est évident qu'il faut bouger.

On se dirige donc vers le Lac Sec, c'est bientôt l'heure de manger et à cette heure ci, sur le Sec il y a souvent de l'activité.

Sur le Sec quelques gobages par-ci par-là, nous prenons peu de poissons.

On décide donc de manger.

Après le repas, Eric C. et William B. se dirigent vers le Lac Dougne, tandis qu'avec l'autre groupe je reste sur le Sec.

Les nuages au niveau du Pic Carlit laissent présager un orage en formation.

Quelques prises plus tard (surtout des arc-en-ciel) on rejoint Eric C. et William B. sur le Dougne.

Nous les retrouvons sur le rocher du Dougne, où ils nous disent que par moment les truites gobent beaucoup, puis plus rien, et puis ça recommence.

En fait il y a beaucoup d'insecte en l'air et il semble qu'après les coups de vent (qui s'est encore intensifié) ils sont plaqués sur l'eau où ils se font alors gober.

Eric C. laisse sa place à Félix R. qui n'a pas encore pris de poisson, et les autres se mettent alors en place au niveau du rocher, vent dans le dos. Moi ne souhaitant pas m'intercaller et connaissant un peu le lac, je fait le tour pour me placer en face, à l'arrivée d'eau (malgrè le vent de face).

Là pas un gobage. Je pêche un peu et fait tant bien que mal, une paire de poissons.

Je fini par rejoindre le groupe qui a pris quelques poissons, même Félix R..

Mince plus personne n'est capot! Qui c'est qui va payer l'apéro ?

Les nuages se font plus présents et sombres, on entend même des grondements de tonnerre, l'orage menace.

Malgrè l'heure, environ 16 h on décide d'un commun accord de commencer à redescendre et de faire une dernière halte sur le Lac Vivé (l'autre lac en no-kill).

Là aucune activité et après une petite demi-heure de pêche infructueuse, on déclare forfait.

On termine de tout plier et on se dirige vers l'hotel.

Sur la descente Didier L. nous dit qu'il ne remontera plus jamais, il en a vraiment "chié" pour monter.

Et que demain il restera en bas au niveau du lac de la Bouillouse.

C'est certainement la fatigue qui lui fait dire ça.

On verra demain...

Le soir après le repas, nous avons pu suivre la demi-finale de la coupe du monde de football (Espagne-Paraguay) au grand bonheur de Félix R.

Puis bonne nuit tout le monde.

Le dimanche matin on se lève et là, stupeur: il pleut et c'est bien couvert.

On se prépare, on va déjeuner.

Mais le temps ne semble pas vouloir changer.

On se renseigne auprès du patron de l'hotel, qui nous dit que la météo n'annonce pas d'amélioration.

A grands regrets on annule la journée pêche.

Et nous allons faire un tour "shopping" improvisé en Andorre toute proche.

Bilan du week-end, le cadre est toujours aussi magique.

Le paysage est merveilleux, les lacs magnifiques, les poissons toujours aussi beaux, mais la météo toujours aussi fantasque.

Et surtout les lacs de haute montagne ça se gagne.

A contre coups, Didier L. nous a avoué qu'il aurait du réfléchir plus longtemps avant de dire qu'il ne remonterait plus jamais, et nous a confirmé qu'il avait été émerveillé par le site.

Alors rendez-vous l'année prochaine...