La première porte sur l'exploitation d'une ressource énergétique méconnue du grand public "les gaz de schistes".

Les gaz de schistes sont des gaz contenus dans des roches sédimentaires argileuses très compactes et très imperméables, qui renferment au moins 5 à 10 % de matière organique. Ces gaz font partie des gaz non conventionnels parce qu'ils ne peuvent pas être exploités avec les modes de production classiques. Ils sont aujourd'hui produits en grande quantité aux États-Unis où ils représentent 12 % de la production de gaz contre seulement 1 % en 2000. A part quelques pays qui n'ont pas de bassins sédimentaires, on peut trouver des gaz de schistes à peu près partout. En Europe, le consortium Gash, vise à établir d'ici 3 ans une cartographie des ressources européennes.
Les réserves mondiales représenteraient plus de 4 fois les ressources de gaz conventionnel.

La fracturation hydraulique, qui est le moyen utilisé pour permettre l'extraction de ces gaz, utilise une technique très polluante et dévastatrice pour l'environnement et en particulier les réserves phréatiques.

En simplifiant, cette technique consiste à injecter dans des forages de très nombreux produits chimiques et d'énormes volumes d'eau. Les produits chimiques permettent à l'eau de fixer les gaz, et ainsi il suffit de traiter l'eau extraite du forage pour récupérer les gaz.

Cette technique est déjà utilisée depuis de nombreuses année aux Etats-Unis, où le recul est suffisant pour ce rendre compte que ces exploitations génèrent tout simplement des catastrophes écologiques.

Un documentaire présente et explique très bien les conséquences de ces exploitations à travers tous le pays des Etats-Unis : GASLAND

 

En France des projets et demandes de prospections ont été établis, et cela nous touche directement car ils portent sur les régions du sud de la France.

 

Ne nous laissons pas faire, des réunions ont déjà eu lieu pour informer et mobiliser les gens.

Une pétition a été mise en ligne, et je vous invite à bien vouloir la signer.

 

 

La deuxième se passe chez nos amis pêcheurs espagnols dans la province de Navarre où la pêche est fermée depuis 3 ans afin de permettre à la population de truites sauvages de se refaire correctement.

Seulement le gouvernement souhaite mettre en place une gestion des pêcheurs basée sur les pêcheurs qui gardent du poisson et ne tient pas compte des pêcheurs qui pratiquent le no-kill ni de leurs revendications à mettre en place des parcours no-kill.

Ils considèrent un quota de 80.000 prises, à la fin duquel ils ne délivreraient plus de permis.

Une pétition circule (pétition traduite automatiquement), et comme pour celle des gaz de schistes, je vous invite à bien vouloir la signer.


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