Nous voilà partis le week-end du 2 juin, Félix, Lionel et moi-même sur notre destination de rêve : la Franche-Comté.
Nous avons
comme tout moucheur agueri préparé notre sortie 2 mois auparavant avec des
scéances de montage chez moi et chez félix (surtout des nymphes pour la pêche a
vue). Mais nous n'avions pas prévu excusez-moi l'expression, ce temps de merde. Nous vérifions les niveau d'eau sur le net, et nous voila parti avec tente,
sac de couchage, etc...
Arrivés sur le lyonnais, stupeur, toutes les rivières
sont en crue et nous sommes à 1h30 d'Ornans. Entretemps, Lionel Goninet
nous appelle et nous confirme cette réalité : tout est en crue sauf apparemment
la haute rivière d'Ain. Donc nous voila parti vers Champagnole.
Arrivé sur
place, même scénario... Que faisons-nous? Réflexe je fais appel aux potes des GPS qui
sont eux capables de me donner une destination de secours (et oui ça sert
aussi à ça la ffpml). Je contacte Cristophe Richon du GPS St Michel, un ami et lui
par ses connaissances, me signale que la seule rivière pêchable dans ces
conditions climatiques est la Loire sur sa partie haute, non loin de
l'Ardêche (cela s' explique par la regulation d'un barrage). En plus il y
aurais des ombres !
Nous voila reparti vers Saint-Etienne. 1000 kms dans la journée
, 10h de route. Ouf....
Le lieu est magnifique. Ampeyre Gigot se situe dans des gorges avec sur les hauteurs des ruines d'un château fortifié. Nous nous
installons au camping de Gigot en rêvants des ombres de la haute
loire.
Le lendemain nous voila parti pêcher dans
cette belle petite rivière aux allures rappelant pour ceux qui connaissent l'Agoût par la
coloration de l'eau. Très vite nous comprenons que la pêche à vue, c'est foutu. De plus il pleut et il fait froid mais nous ne nous décourageons pas et au bout
d'une heure nous commençons à toucher quelques truites et pour moi une casse. Ca avais l'air joli. Equipés de talki-walkies, Lionel nous apprend qu'il est
en train de faire un carton plus bas. Vite nous acourons vers lui et toujours
pas d'ombres mais j'en trouve un de mort de 38 centimètres, ce qui nous
confirme qu'il y en a bien.
Après-midi nous montons vers Ampeyre (au dessus)
et là nous voyons des gobages. Cela a tout l'air d'êtres des ombres premier passage
et un ombre de 25cm. Vue la densité de gobage je m'imagine qu'il y a eu un
alevinage . Lionel en prend une paire ainsi que quelques truites. Félix de même. Je rencontre
un pécheur autochtone qui me dit qu'il n'y a pas eu d'alevinage depuis au moins 10
ans et que c'est un hasard s'il y en a car c'est un cadeau d'une
pisciculture voisine.
Le lendemain nous essayons un parcours qui nous
était conseillé par un gars de Saint Etienne : en dessous d' Ampeyre, marchez trois
quart heure et pêchez en remontant... Et la nous touchons beaucoup de truites
entre 20 et 25 et notre ami Lionel Mas a pris le premier gros ombre du séjour
environs 45 cm, malheureusement le seul. Moi j'en décroche un de joli sans le
faire exprès en faisant voir à Felix une dérive avec ses ferrages réflexes
sur des micro arrêts.
Conclusion de notre séjour : finalement pas si
mal.